Hier matin, j’ai entamé une nouvelle lecture. Celle que l’on prend pour le « chemin ». Pour ne pas la finir trop vite. Une qui habille de sensations le trajet quotidien. Panique de Lydia Flem, prêtée par mon parrain.
Un passage, des vies en échos.
Un passage, des vies en échos.

Toile d’Edouard Vuillard, frère de Marie
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La mère est pleine d’elle-même, la fille évanescente, à la limite de l’existence. […] Madame Vuillard est une femme indomptable, une forte veuve que la vie n’a pas épargnée et qui sait faire face. Marie, sa fille, n’a pas trouvé sa place, elle se courbe, se plie, s’efface devant les autres et le destin. Comment exister dans l’ombre d’une mère si prégnante, comment trouver sa place, sa voix ? Elle s’est faite toute petite, ramassée sur elle-même, elle ploie sous la timidité et l’embarras. Sa tête courbée se trouve juste sous le bord supérieur du tableau, si elle se relevait de toute sa taille, si elle abandonnait sa réserve, elle sortirait du tableau, elle déchirerait le cadre, pp. 45-46.
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